cimeterre

cimeterre [ simtɛr ] n. m.

• XV^e; it. scimitarra, du persan

♦ Sabre oriental, à lame large et recourbée. ⇒ yatagan. « Ali sous sa pelisse avait un cimeterre » (Hugo).

● cimeterre nom masculin (italien scimitarra, du persan chamchir, épée) Sabre oriental à un seul tranchant (du côté convexe) et à lame courbe, qui va s'élargissant vers son extrémité.

cimeterre

n. m. Sabre oriental à lame large, tranchante des deux côtés et recourbée.

⇒CIMETERRE, subst. masc.

Sabre oriental dont la lame courbe à un seul tranchant s'élargit vers son extrémité. Large cimeterre; cimeterres japonais, luisants :

• Il fit un tel carnage avec son cimeterre Que son cheval semblait au monde une panthère.

HUGO, La Légende des siècles, t. 2, Sultan Mourad, 1859, p. 445.

Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1450 (JEAN CHARTIER, Histoire de Charles VII, p. 272 ds LA CURNE). Empr. à l'ital. scimitarra « id. » (XV^e s., Pulci ds DEI), lui-même empr. au persan « épée » (FEW t. 19, p. 170b) par l'intermédiaire du turc (v. GDF. Compl., GAY, HUG.). La présence du -t- s'explique peut-être par dissimilation des deux -- ou par infl. d'un autre mot inconnu. Fréq. abs. littér. :53. Bbg. HOPE 1971, p. 34. — LAMMENS 1890, p. 88. — SAIN. Sources t. 2 1972 [1925], p. 415.

cimeterre [simtɛʀ] n. f.

ÉTYM. XV^e; ital. scimitarra, du persan.

❖

♦ Sabre oriental, à lame large et recourbée. ⇒ Épée, sabre; badelaire, yatagan. || Cimeterre turc.

1 (…) il s'élève sur ses étriers et veut frapper à son tour Codadad de son redoutable cimeterre.

A. Galland, les Mille et une Nuits, t. II, p. 429.

2 Ali sous sa pelisse avait un cimeterre (…)

Hugo, les Orientales, XIII.

Encyclopédie Universelle. 2012.